Les personnages du roman historique : Officiers perdus
Il préfère qu’on l’appelle Jean Baptiste ! Fils de paysans basques, il a un cœur gros comme ça ! Comme beaucoup de basques c’est grand brun costaud, joueur de rugby au regard noir qui peut passer du très doux au très dur selon son humeur ! C’est un chasseur né qui a du flair et sait jouer avec le vent pour avancer discrètement !
À vingt ans en 1940, il est au Séminaire à Sarlat et il contribue au sauvetage de juifs qu’il fait passer en Espagne en leur faisant porter des croix et en leur apprenant des prières par cœur pour pouvoir les réciter.
Le père Guyot est un prêtre mais c’est avant tout un homme bon. A la fin de la guerre il rejoint l’armée comme infirmier et participe à la libération des camps de concentration où il pense avoir vu le summum de la sauvagerie humaine ! Pour tenter d’oublier, il rejoint les missionnaires et part évangéliser les Méos au Laos où il est rattrapé par la guerre.
L’oncle de Jean est son parrain. C’est ainsi qu’il se définirait s’il avait à le faire.
Général d’Armée, cinq étoiles, il est Inspecteur Général de la Cavalerie.
Il a « fait » Saint Cyr puis Saumur puis opté pour la cavalerie d’Afrique, les Spahis.
C’est un aristocrate dandy et un peu snob ! Plutôt bel homme, il est surtout très élégant et distingué. Surnommé l’Arbitre des Elégances dans sa famille, il fait tailler ses uniformes sur mesure par son propre tailleur !
Souen est La femme de ce roman et à plusieurs titres :
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Il n’y a guère que la Princesse Napoléon comme autre représentante du sexe féminin.
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On fait sa connaissance au bar « Le Normandie » où elle y est alors barmaid.
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Elle y représente le rêve impossible de tous les officiers d’Indochine. Pour nombre d’entre eux, elle sera la dernière femme qu’ils verront avant de mourir.
Elle est une eurasienne, père français diplomate, mère vietnamienne. Elle est une métisse heureuse.