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Père Guyot

 Il pense que désormais c’est son destin !

On le rencontre à Hanoï où il est invité par Jean pour le départ de Peyo à Dien Bien Phu. Il lui explique sa phobie de tout transport aérien et toute sa sympathie pour les héros de Dien Bien Phu.

On le retrouve 3 trois semaines plus tard, à l’heure où Dien Bien Phu est condamnée et les largages interdits. Alors que Jean de Roche Croix convainc l’aviateur Cottard d’effectuer un largage clandestin sur la fameuse cuvette, bravant sa phobie de l’avion et du parachute, et dans un geste magnifique de désespoir, il suit Jean et saute donc sur Dien Bien Phu, lui, homme d’Eglise, qui refuse de toucher la moindre arme !

Pourquoi fait-il cela ? Par amitié pour Jean qu’il ne veut pas quitter ?  Peut-être… mais c’est surtout parce qu’il pense qu’il y aura beaucoup d’âmes à secourir là-bas. Il y établira là-bas un véritable record d’extrêmes onctions lors de la Dernière danse, la chute de Dien Bien Phu.

On le retrouve en Algérie, car il ne peut plus, il l’avoue, quitter ses amis les militaires. Témoin de l’amour de Jean et de Souen, il n’en a jamais parlé à personne, secret de la confession oblige ! Comme tous les autres il aime Souen profondément ! 

Maintenant qu’il a franchi le pas, il passe son brevet parachutiste et il devient évêque aux armées d’Algérie ! Mais il est volontaire pour sauter, avec Peyo, sur le Djebel Djurjura pour porter secours à son ami Jean de Roche Croix dont il craindra la mort toute la nuit. Mais celui-ci survivra. A cette occasion, il avoue que si faire la guerre est horrible, parfois ne pas la faire est plus horrible encore. Dilemme !

Il suit en spectateur les évènements d’Algérie et il soutient moralement ses amis dans cette épreuve.

A Fresnes il assiste à la dégradation d’eux tous et il est le dernier à parler au Général Serge de Roche Croix avant que celui-ci se suicide.

Il concélèbre la messe d’enterrement de Serge, prélude à l’évasion de Jean, faite par l’OAS !

Était-il complice ? On ne le saura pas ! Était-il heureux ? On est sûr que oui !

Le Pape le nomme Cardinal pour qu’il puisse soigner toutes les âmes blessées de l’Algérie Française, sans craindre de Gaulle ! 

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