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Présentation de l'auteur

Mes origines : du berceau au service
militaire

Des premières années sous le signe de la souffrance

Je suis né en 1956 à Bordeaux un peu par hasard car ma mère aurait dû accoucher à l’hôpital militaire d’Alger, complet ce mois-là, celle-ci vivant à Tizi Ouzou (Grande Kabylie, Algérie) mon père officier de Cavalerie servant dans les commandos parachutistes.

Je proviens d’une famille basque d’aristocratie navarraise, devenue française grâce à Henri IV !

En 1961 lors du putsch d’Alger j’ai donc 5 ans. Lorsque mon père est incarcéré à Fresnes, ma mère, mes sœurs et moi serons sous protection de trois harkis que mon père a réussi à sauver en les faisant voyager passagers clandestins dans un avion militaire. Je serai profondément marqué par cette période dont je conserverai un profond sentiment d’injustice ! Pour ma famille, pour tous les camarades de mon Père, pour les Harkis, pour les Pieds Noirs !

Du parcours de Maths Sup à mon entrée dans le monde militaire avec le service obligatoire

J’étais un très bon élève. Suffisamment bon pour Maths Sup au Lycée Saint Louis à Paris. Je me serais plutôt rêvé à Normale Sup Lettres. Mais à cette époque (et même peut-être encore maintenant) quand on était capable d’aller en Maths Sup on y allait et c’est tout ! Comme il y a des gauchers contrariés il y a des littéraires contrariés et j’en ai été un.

Ce sera l’ENSAE Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique. À la sortie en 1979, se pose la question du Service Militaire. Je veux en profiter pour être officier de Cavalerie et si possible parachutiste par tradition familiale. À une époque où tous mes camarades ne cherchent qu’à se faire réformer, je vais refuser toutes les propositions mirifiques de mon école, en Coopération ou dans les Ambassades pour choisir dans l’incompréhension générale la voie de la PMS (Préparation Militaire Supérieure), la PMP (Préparation Militaire Parachutiste) puis l’Ecole d’Officiers de la Cavalerie de Saumur et le 13 éme RDP (Régiment de Dragons Parachutistes). Les Dragons de l‘Impératrice depuis que l’Empereur les eut affectés à la garde de son épouse !

Un parcours beaucoup plus difficile que la Coopération ou les Ambassades mais ce parcours beaucoup plus dur à tous niveaux, physiquement et psychologiquement, je ne le regretterai jamais ! Quand mon grand-père me disait qu’on ne devenait un homme qu’après avoir fait l’armée, j’avais du mal à le croire ! Et j’ai fini par l’admettre trop tard pour lui dire hélas car il avait disparu entretemps !

De mon temps dans l’armée je n’ai que des bons souvenirs surtout humains d’Officiers de Sous-Officiers ou de soldats et c’est peut -être dans l’Armée où j’ai le plus appris notamment sur le management qu’ils appellent le commandement !

Gilles Hustaix, auteur indépendant du livre Officiers Perdus apparaît

L’élément déclencheur d’une idée

En 1982, peu de temps après mon retour dans le civil, sort un film de Pierre Schoendoerffer : «  L’honneur d’un Capitaine », où Nicole Garcia s’emploie à laver l’honneur de son mari injustement sali par les media même après sa mort. Ce jour-là, je me suis juré qu’un jour je laverai l’honneur de mon père incarcéré comme un criminel après le putsch d’Alger ! La Genèse d’Officiers Perdus se trouve donc là en 1982 il y a 40 ans suite au film « L’Honneur d’un Capitaine. » Et il ne s’agit pas seulement de l’honneur de mon père ! L’honneur de tous ses Frères d’Armes, l’honneur des Harkis, l’honneur des Pieds Noirs !

Il y en aura fallu du temps ! 

Au retour de l’Armée c’est le choix du Conseil en Marketing. Je rentre chez Burke Marketing dont je deviens DG Directeur Général en 1987 sept ans plus tard. Une période très heureuse, je me suis marié en 1983 j’ai trois enfants Céline, Yan et John dont je suis très fier. Le chiffre d’affaires sera multiplié par 5 ! 120 emplois créés !

Un parcours semé d'embûches 

La Roche Tarpéienne est proche du Capitole. 1999 dans la joie des fusions acquisitions le nouveau groupe me propose une belle promotion à Londres où je dois diriger un mini groupe, trois sociétés en UK, Allemagne et France. Mais patatras ! Arrivé à Londres je comprends que le job est une chimère, qu’il n’existe pas ! C’est ce qu’on appelle la technique du lacet à étrangler : attirer quelqu’un dans un pays où le droit du travail est beaucoup plus souple pour pouvoir le virer ensuite ! Horrible ça commence par une tentative d’extorsion de démission pour finir par le limogeage sec comme un coup de trique et sans aucune motivation.

Ce sera le début de la traversée du désert ! Impossible de pouvoir trouver un job à Londres quand on est français je dois rentrer en France, alors qu’ironie j’ai fait venir femme et enfants en Angleterre ! Mon couple n’y résistera pas, ce sera le divorce !

Mais qui me permettra de rebondir et de saisir l’occasion de reprendre l’écriture de mon livre : officiers perdus

En 2012 c’est la mort de mon père, en 2014 celle de ma mère. Ne pouvant plus trouver quoique ce soit comme travail je décide de rentrer au Pays Basque, après avoir été un Basque de Paris pendant 41 ans, je descends donc, je m’inscris au Front National je me présente aux Régionales de 2016, et je suis élu Conseiller Régional de Nouvelle Aquitaine pour les Pyrénées Atlantiques ! À nouveau le succès, j’ai beaucoup apprécié après toute ma vie dans le privé d’être au service de tous, et aussi beaucoup apprécié mes collègues.

Ça se termine mal, à un de ses élus qui a obtenu d’un Président Socialiste le doublement du budget Agriculture, le Rassemblement National va préférer, en juin 2021, son secrétaire qui a causé ou n’a pas pu empêcher le départ des deux tiers des adhérents de la fédération 64 ! 

Coup dur à nouveau ! Mais ce jour-là mon amie Marlène a tout changé en me racontant un conte indien : « C’est pour le meilleur ! » Merci Marlène !

Grâce à mon éviction du Rassemblement National et au comte indien de Marlène j’ai repris, fini et publié « Officiers Perdus » !

Comme mon père et tous ses frères d’armes dans la cour de Fresnes je peux chanter allégrement : Non rien de rien, non je ne regrette rien !

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