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La Trilogie Officiers Perdus

Dernière mise à jour : 21 déc. 2022



Une trilogie est un ensemble de trois œuvres, qu’elles soient littéraires, cinématographiques ou vidéoludiques, qui sont connectées et peuvent être vues comme une œuvre unique ou bien comme trois œuvres distinctes.



Introduction : Pourquoi une Trilogie Officiers Perdus ?


Mon projet littéraire était double :

  • Laver l’honneur de mon père après le drame algérien,

  • Comparer le monde des affaires au monde de la guerre.

Mais l’histoire de mon père ne se réduit pas à l’Algérie car il a connu lui aussi, le monde des affaires.


Pour ce qui me concerne, je suis allé à Saumur, l’École d’Officiers de la Cavalerie, puis au 13ème Dragons Parachutistes mais j’ai passé le plus clair de mon temps dans le monde des affaires d’où m’est venu l’idée de comparer les deux !

Il faut que je vous parle des écrivains qui m’ont influencé car je crois fermement qu’un écrivain doit aimer la lecture au moins autant que l’écriture !







Alexandre Dumas d’abord, Molière, Guy de Maupassant, Marcel Proust, Jean Raspail, mais aussi Frédéric Dard (San Antonio) et Gérard de Villiers (SAS) sont les auteurs français qui m’ont le plus marqué et c’est une liste non exhaustive ! À l’étranger, je citerai l’anglais John Le Carré, les américains Ernest Hemingway et Tom Wolfe et les italiens Umberto Eco et Mario Puzo, liste non exhaustive également !




J’avais commencé à écrire à la suite d’un gros déboire professionnel en 2005, et rencontré alors Jean Raspail alors âgé de 80 ans, comme mon père. Celui-ci, auto proclamé Consul Général de Patagonie, me donna illico la nationalité patagonne et m’affecta au 1er REP dans lequel je comptais beaucoup de camarades, pour certains illustres ! Lors de cette rencontre, je lui ai évoqué mon projet littéraire et je lui ai déposé la partie Dien Bien Phu qui constituera dix-sept ans plus tard les 4 premiers chapitres du Tome I d’Officiers Perdus !



Quelque temps plus tard, Jean Raspail me rappelle :

  • J’ai bien lu votre Dien Bien Phu. C’est passionnant et je vous encourage à aller plus loin. Mais, mon jeune ami, il serait temps, pour vous, d’apprendre à écrire !




En mai 2021, un autre déboire, politique celui-là, me fait faire honneur à la promesse faite à Jean Raspail et je contacte et je m’inscris à « Désir d’écrire », institut suisse d’apprentissage à l’écriture créative en leur demandant de m’apprendre à écrire ! Assez rapidement, je les expose à Dien Bien Phu qu’ils me font entièrement réécrire ! Évoquant mon projet littéraire avec eux, ils m’assurent que c’est très intéressant mais impubliable pour un premier roman car de l’ordre de 900 pages ! C’est face à ce constat que l‘idée d’une trilogie va naître ! D’autant plus que l’aspect Débarquement en Normandie et Camp Viet N°1 jugés beaucoup trop longs pour être inclus dans le Tome 1 en seront donc exclus ! Rien que le camp Viet N°1 aurait fait dépasser le cap des 300 pages jugés comme un maximum ! De nombreux lecteurs me le reprocheront en assurant, avec justesse, que le Camp N°1 aurait dû être situé entre Dien Bien Phu et l’Algérie. Bien sûr ! Que ces lecteurs se rassurent le Camp Viet N°1, comme le Débarquement en Normandie sont présents dans le Tome 2 sous la forme de flashbacks ou retours en arrière ! Deux tomes donc pour clore cette période et un pour couvrir la suite :

2+1=3 = Trilogie !



La Trilogie Officiers Perdus





Donc Officiers Perdus est une trilogie, le tome 1 « La chute de l’Empire » est paru en décembre 2021, le tome 2 « Rebond en Patagonie » 1er novembre 2022 et le tome 3 devrait sortir fin 2023 !


Parti pris : Toute la Trilogie Officiers Perdus est un Roman !


Certains me l’ont reproché, mais c’est un choix parfaitement assumé, car c’est dans le roman que la part d’imaginaire, essentielle pour le lecteur, est la plus grande ! Je ne voulais pas écrire un livre d’histoire sur l’Algérie Française, ce n’était pas mon propos. Mon but était de faire comprendre quels étaient les sentiments de ces « officiers perdus » pour comprendre pourquoi ils ont fait le putsch et ce qu’ils sont devenus ! Comment faire découvrir des sentiments ? Rien de mieux que le roman ! Vous le redécouvrez dans le Tome 2 !


La Trilogie s’appuie sur deux familles :

  • De Roche Croix

  • Etchegaray d’Apalats

Les deux font partie de l’aristocratie, française pour la première, et navarraise pour la seconde, basque, devenue française grâce à Henri IV.

Les deux familles se croisent depuis les croisades, la dernière fois en Indochine à Hanoï puis Dien Bien Phu, en Algérie et enfin à Fresnes, pour Jean de Roche Croix et Peyo Etchegaray d’Apalats.

France Éternelle? C’est la France que défendent ces deux familles, vous connaissez un membre dans l’une, Peyo, mais trois membres dans l’autre :

  • Général Serge de Roche Croix qui se suicide après la dégradation de son neveu Jean (T1, Chapitre XIX : Serge de Roche Croix)

  • Capitaine Jean de Roche Croix, initialement officier d’état-major, il se fera parachuter sur Dien Bien Phu pour son premier saut et alors qu’il sait la bataille perdue, il restera dans les Paras et sera grièvement blessé en Algérie dans le Djebel. Membre de l’OAS, il est condamné à de la prison mais réussira à s’évader lors de l’enterrement de son oncle (T1 Chapitre XX : L’Évasion). Jean est présent dans le T1 du début à la fin ! Mieux que tout autre, il en incarne la devise : « Mieux vaut perdre la vie que l’honneur ! ».

  • Général Pierre de Roche Croix, 5 étoiles, commandant la 1ère armée, frère du premier et oncle du second, il démissionne de l’armée après le suicide de son frère et il aidera son neveu à s’évader. On le retrouve dans le T2 où il aidera Jean à échapper aux barbouzes de de Gaulle.


La famille Roche Croix comptait parmi la plus haute aristocratie française, elle avait donné à son pays une kyrielle de généraux, plusieurs maréchaux du Roi et de l’Empire, phénomène très rare dans l’aristocratie, ainsi qu’autant de cardinaux à l’Église. Roche Croix disait que c’était la France que sa famille avait toujours défendue, peu importait le pouvoir politique. Après la Monarchie, il y avait eu l’Empire et maintenant la République. Les Roche Croix continuaient à défendre la France.


Donc déjà pour comprendre ce qu’est la France Éternelle, il faut comprendre que la France ne se réduit pas à la République Française comme elle n’a pas commencé en 1789. Si on date la France au Baptême de Clovis, tout à fait à la fin du Vème siècle, la France a plus de 1 500 ans et avant il y avait la Gaule et rien qu’à partir de Vercingétorix, elle aurait 2 000 ans !


La République ne représente donc qu’un peu plus de dix pour cent de notre histoire et cette histoire d’avant la Révolution, il n’y a aucune raison d’en avoir honte. Je vous donne un exemple : la Gastronomie. Elle fait partie intégrante de notre patrimoine. Croyez-vous que cela date d’hier ou même de 1789 ? Vatel, le cuisinier de Louis XIV et Apicius, le cuisinier gaulois enlevé par Jules César pour l’amener à Rome, sont là pour nous dire que la Gastronomie, en Europe, est avant tout française depuis 2 000 ans !


Alors soyons fiers de la République Française oui, mais soyons aussi fiers de la Monarchie et de l’Empire, soyons fiers de la France !


Soyons fiers de Vercingétorix, de Clovis, de Saint Louis, de Philipe le Bel, de Jeanne d’Arc, de François 1er, d’Henri IV, de Louis XIV, et de Napoléon ! De même que nous devons être fiers de la République rien que pour Jules Ferry et Clémenceau ! Et bien d’autres !


De tout temps à jamais, c’est la France qui nous a guidés, les politiques font une lourde erreur car il ne s’agit pas d’aimer la République, il s’agit d’aimer la France.



Le tome 3 vous fera connaître Pampi Etchegaray d’Apalats. Il pourrait s’appeler « La nouvelle génération », titre tout à fait provisoire. Il devrait sortir fin 2023 si Dieu le veut !

Une précaution qui n’est pas de la coquetterie car il s’agira de changer d’époque, pour parler d’une nouvelle génération, la mienne, qui a les mêmes valeurs que les martyrs de l’Algérie Française bien qu’elle ne l’ait pas vécue ou si peu. Ce sera le sujet du tome 3 et parler de soi étant la chose la plus difficile, c’est pourquoi le conditionnel s’impose. Et il s’impose d’autant plus qu’il y sera question de comparer le monde des affaires au monde de la guerre ! La cruauté de l’un n’a guère à envier à celle de l’autre, à la différence notable qu’on ne meurt pas dans le monde des affaires, ceci est un phénomène connu, mais les valeurs de ces deux mondes sont loin d’être les mêmes et cela vous le découvrirez !

D’ailleurs, si le monde des affaires ne vous tue pas, il peut vous conduire à la mort sociale ! Est-ce mieux ? Pire ? Ce n’est pas pareil !

  1. Mieux vaut perdre la vie que l’honneur !

  2. Ne jamais perdre espoir, ne jamais renoncer !

  3. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort !


Conclusion




Aujourd’hui, un illustre écrivain vendéen, Philippe de Villiers, nous presse de réécrire notre roman national ! Non seulement je partage cette idée, mais encore je souhaite participer au projet ! Car s’il est plus difficile d’aimer la France que la République, il y a aussi beaucoup plus de raisons de le faire ! Alors réécrire notre roman national ? Banco ! J’essaye de le faire dans mes romans ! Vous le verrez en lisant le tome 2, et bientôt j’espère, le tome 3 !





Officiers Perdus T1 I Marianne 1 : Le Songe de Waterloo

Des milliers de chevaux, deux fois plus de naseaux qui frissonnaient c’est ce que Peyo voyait, quand il remontait les troupes au triple galop, pour rejoindre son régiment. Son cheval, sous lui, ne semblait pas fatigué et pourtant il galopait, galopait, à perdre haleine, et cela paraissait le fatiguer lui, Peyo, bien plus !

Peyo sentait et voyait les muscles de son cheval ondoyer et littéralement rouler devant ses yeux et il accélérait encore. Son cheval exhalait de puissantes odeurs lourdes, animales, musquées et elles lui étaient délicieuses à humer. Il caressa l’encolure de son cheval et il sentit ses muscles puissants frémir sous ses doigts.

En tournant la tête sur sa gauche en contrebas du chemin où il se trouvait, une espèce de faux plat sur lequel l’ennemi était en train de se constituer en carrés. Sur sa droite, un peu surélevé, car il se trouvait sur un genre de talweg, il passait en revue tous les régiments de cavalerie alignés pour le dernier assaut, la dernière charge. D’abord les Cuirassiers, les derniers à porter une sorte d’armure sur laquelle les rayons de soleil se réfléchissaient; ensuite les Chasseurs à cheval de la Garde avec une cape rouge sur leur épaule gauche, puis les Grenadiers à cheval, plastrons blancs et lourds bonnets à poils ; suivaient les Dragons avec leur lourd casque en métal orné d’une crinière, et il arrivait enfin aux Hussards, ceux qu’il trouvait les plus beaux en étant un lui-même, avec leur uniforme bleu ciel et rouge !

Il galopait, galopait, accélérant encore et encore, pressant son cheval encore plus. Il se faisait tard en ce soir de juin, il ne fallait pas que la nuit tombe, surtout pas !

Peyo Etchegaray d’Apalats arriva enfin jusqu’à son colonel après cette longue chevauchée magnifique, et il lui transmit les derniers ordres. Le colonel, face aux troupes, cabra son cheval lui faisant exécuter la fameuse courbette, il leva son sabre vers le ciel et cria : pour l’Empereur !

Une formidable clameur lui répondit venant de plus de dix mille poitrines de cavaliers : Vive l’Empereur !

Le colonel fit alors pivoter son cheval, releva son sabre vers le ciel et lança l’ordre tant redouté, mais tant attendu :

— Chargez !

Le porte-drapeau était en tête, le Colonel le suivait, et Peyo galopait derrière eux. Ils arrivaient maintenant au contact du 16 th Queen’s Lancers en uniforme rouge et leurs terribles lances.

Il fallait continuer, galoper et sabrer en même temps. Galoper et sabrer, pour la France et pour l’Empereur !

Le porte-drapeau prit la première lance, et avant de tomber put transmettre l’étendard au colonel qui s’en empara de la main gauche en continuant à sabrer de la droite.

Une lance le surprit à son tour et il réussit à confier le drapeau à Peyo ! Peyo galopait l’étendard dans une main, le sabre dans l’autre lorsqu’il ressentit une violente douleur dans la poitrine !

Il hurla :

— Waterloo !

— Non Diên Biên Phu !

C’était Phuoc qui venait de le réveiller !

Encore très ému par ce cauchemar, Peyo se posait la question : Songe-Mensonge ou au contraire Prémonition ? Son ancêtre Raymond, Hussard lui-même, était mort à Waterloo dans la dernière charge pour protéger la fuite de l’Empereur, se pouvait-il qu’il lui arrive la même chose à Diên Biên Phu ? Cette cuvette était-elle synonyme de Waterloo ?



Retrouvez Officiers Perdus Tome 1 et 2 ici ! N'attendez plus !



(1) C’est mon petit neveu Joseph qui m’a fait le plus beau compliment sur Officiers Perdus T1 en m’affirmant qu’il était de la même trempe que « Les trois mousquetaires » !

(2) 1er Régiment Étranger Patagon ! 1er Régiment Étranger Patagon !







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