Officiers Perdus : Faut-il parfois réécrire l’histoire ?
- ghustaix64
- 30 juin
- 2 min de lecture

Dans son roman 1984 George Orwell nous présente un monde réduit à trois seules puissances Océania (Amériques, Grande Bretagne et Australie), Eurasia (Europe et ex URSS) et Estasia (Chine, Japon et Indes).
L’action se déroule à Londres donc dans Oceania qui pour survivre doit former une alliance avec Eurasia ou Estasia indifféremment et éviter une alliance entre elles deux qui se retournerait contre elle.
Mais les alliances vont et viennent et le héros Winston travaille au ministère de la Vérité organe du Parti dirigé par Big Brother. Son travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti. Ainsi, lorsque l'Océania déclare la guerre à l'Estasia alors qu'elle était en paix deux jours avant avec cet État, Winston et ses collègues, doivent veiller à ce que plus aucune trace écrite n'existe de l'ancienne alliance avec Estasia.
Sans aller dans ces excès, nous ne sommes pas encore sous la coupe de Big Brother, bien que des fois on se le demande, force est de constater que notre histoire de France a été parfois fort mal parce qu’ écrite par idéologie, et non pas par la recherche de la vérité.
Un premier exemple est l’histoire de l’Algérie Française entièrement écrite à la gloire du FLN et au détriment des Pieds Noirs et de l ’Armée Française.
Mon père était un officier para et il a participé au putsch d’Alger en 1961quand j’avais cinq ans et je me suis juré qu’un jour j’écrirai un livre pour rétablir notre vérité ! C’est la genèse de ma saga « Officiers Perdus » en cinq tomes.
Les deux premiers tomes « La chute de l’Empire » et « Rebond en Patagonie » vous emmènent des plages du débarquement en Normandie jusqu’à à la prison de Fresnes en passant par l’Indochine et l’Algérie et même l’Argentine, terre d’exil pour beaucoup !

Les deux suivants « L’Heure de la Relève » portent sur la période 1980-2000 et sur le thème : le monde des affaires vaut-il mieux que celui de la guerre ? Pas vraiment, selon moi !

Mon cinquième tome « Aux ordres de l’Empereur » rétablit la vérité. Un roman historique consiste à faire rentrer une petite histoire dans la grande histoire. Ici, la grande histoire va depuis le sacre jusqu’à Waterloo, l’histoire de ce que nos ennemis appelaient les coalitions — il y en a eu six — qui avaient pour but l’abandon de la Révolution et le rétablissement des Bourbons sur le trône ! Quant à la petite histoire, c’est celle de deux jeunes Basques, Pépita cantinière et Ramuntxo officier de cavalerie, qui vont lier leur destin à celui de l’Empereur et s’aimer au fil des guerres, depuis Austerlitz en 1805 jusqu’à Waterloo en 1815.

Tous mes romans placent l’honneur en vertu cardinale !
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