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Passer par la portière, pour l’Empereur !

ghustaix64

Dernière mise à jour : 12 janv.


Interview réalisée par Rachel Caron - FLITCom&Co - Créatrice de site internet - Spécialiste des sites littéraires - 10/01/2025


Gilles Hustaix, êtes-vous Bonapartiste ? 


Bien sûr ! Si seulement il pouvait revenir ! Non seulement, alors, jamais la France n’a été aussi belle ni aussi grande, mais il a laissé un véritable héritage. Même ses détracteurs auraient du mal à se passer, aujourd’hui, du code civil !

Et que dire de l’homme ? C’était avant tout un visionnaire, car enfant de la Révolution, il a défendu la France contre toute les monarchies européennes qui voulaient une contre révolution sanglante avec le retour des Bourbons. Empereur, il a réussi à faire la synthèse entre l’ancien régime et la Révolution. Nos hommes politiques actuels ne lui arrivent même pas à la cheville !



Chapeau de Napoléon


Un énième livre sur Napoléon ?


Oui, mais un roman ! Vous savez, devenu un spécialiste de l’Algérie Française, je sais, hélas, à quel point l’histoire peut être mal écrite. Les historiens par idéologie ont voulu sanctifier les révolutionnaires, un comble, et diaboliser l’Empereur. Moi, j’ai voulu apporter une vision plus juste, sur la cause de la guerre d’Espagne ou la bataille de la Bérézina par exemple. De plus, un roman vous permet d’aborder les ressorts psychologiques et j’ai tenu à insister sur son rapport avec les femmes, notamment Maria Walewska son grand amour de Pologne...


Parlez-nous de votre parcours et de ce qui vous a amené à écrire sur des sujets militaires historiques ?


J’ai un diplôme d’une grande école d’ingénieur puis l’école d’officiers de Cavalerie de Saumur et le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes BP437310 (para un jour, para toujours), dont je suis sorti lieutenant. Puis une carrière dans le marketing à Paris !

Mon père, officier para aussi, a été un acteur du putsch d’Alger en 1961 et a terminé en prison à Fresnes. J’en ai beaucoup souffert et en 1982, le film de Pierre Schoendoerffer « L’honneur d’un capitaine » m’a décidé à un jour écrire un livre pour laver son honneur et rétablir la vérité sur ce drame de l’Algérie Française.



Gilles Hustaix, auteur de la saga Officiers Perdus


Qui suis-je ? pour en savoir plus !


Y a-t-il une anecdote ou un événement qui vous a particulièrement marqué pendant vos recherches ou l’écriture de ce livre ?


Jean Marie Le Pen vient de mourir. C’était un officier para qui avait servi en Indochine puis en Algérie. C’est pour partir là-bas qu’il avait renoncé à son mandat de député divers-droite pour être au même niveau que tous les rappelés. Peu d’hommes ont fait cela et aucun autre député. Il avait adoré mon premier livre « Officiers Perdus : La chute de l’Empire » et en avait même fait la promotion, fin octobre 2021, dans son journal de bord hebdomadaire. C’était un grand homme et un brave ! Que Saint Michel l’accueille au paradis.



Référence au tome 1 Officiers Perdus, la Chute de l'Empereur


Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans les récits militaires que vous écrivez ?


L’héroïsme qui est un mélange de courage et de don de soi. Dominer sa peur en acceptant d’aller jusqu’au sacrifice de sa vie pour que d’autres vivent ! Mourir pour la Patrie ! Pour moi et dans toute ma famille, cela a toujours été considéré comme le plus noble des destins ! Je sais bien que pour certains c’est presque un gros mot et que ceux-là me classent comme un facho démodé, pas grave, mieux vaut en rire !

L’exemple des parachutistes, les forces d’élite de l’armée de terre, comme de l’air ou de la marine, est saisissant : « Quand un para sort de l'avion, il se jette vers la Mort. Puis le parachute l'arrache à la Mort. À chaque fois, il réitère sa promesse de risquer tout pour secourir la Patrie ! Y compris jusqu'au sacrifice de sa vie ! C'est cela qui fait des Paras des Soldats Uniques ! Qu'ils soient de Terre, de l'Air ou de Mer! ».


Photo de parachutistes sautant par la portière dans l'exercice de leur fonction


Comment ce livre se distingue-t-il de vos précédents travaux ?


À l’origine, ce cinquième opus devait être un recueil de nouvelles, chacune d’entre elles portant sur un des personnages secondaires de la saga, comme le Colonel Mendiburu, le père Guyot, Souen et d’autres… J’ai voulu commencer par un de mes ancêtres qui apparaît deux fois brièvement et en rêve à Peyo en 1954 et à son fils Pampi en 1979. Les deux rêvent qu’ils se retrouvent à Waterloo, lors de la dernière charge, alors que l’un est à Dien Bien Phu et l’autre dans un aéroport militaire lors de l’alerte Afghanistan ! En commençant par cet ancêtre lors de la bataille d’Austerlitz, j’avais déjà cinquante pages donc plus question d’une nouvelle ! C’est alors posée la question soit d’oublier Ramuntxo soit d’oublier, pour le moment, le recueil de nouvelles. D’où la décision de passer de la nouvelle au roman qui est donc, un préquel !

Une autre différence est qu’il n’y a plus de témoins vivants de cette époque ! D’où un énorme travail de documentation et l’occasion de remercier la Fondation Napoléon !


Quelle est l’idée principale de ce nouvel ouvrage ?


Un roman historique consiste à faire rentrer une petite histoire dans la grande histoire. Ici, la grande histoire va depuis le sacre jusqu’à Waterloo, l’histoire de ce que nos ennemis appelaient les coalitions — il y en a eu six — qui avaient pour but l’abandon de la Révolution et le rétablissement des Bourbons sur le trône ! Quant à la petite histoire, c’est celle de deux jeunes Basques, Pépita cantinière et Ramuntxo officier de cavalerie, qui vont lier leur destin à celui de l’Empereur et s’aimer au fil des guerres, depuis Austerlitz en 1805 jusqu’à Waterloo en 1815.


Qui est donc Ramuntxo ?


Un de mes ancêtres ! On est sûrs de de sa mort à Waterloo et la légende familiale serait qu’il ait péri sabre au clair, celui que l’Empereur lui-même, lui aurait offert à Austerlitz, mais cela, on est moins sûr ! Au début du roman, c’est un cadet de Gascogne qui espère rejoindre une école d’officiers puis le courage, le dévouement et aussi la chance, le feront colonel de Hussards (les paras de l'époque !) dix ans plus tard, un parcours très classique sous l’Empire !



Ramuntxo officier de cavalerie


Nous voyons arriver un nouveau personnage féminin, Pépita. Dites-nous en plus ?


Pépita est un personnage de fiction ! Il me fallait un lien entre un jeune lieutenant et l’Empereur, car des jeunes officiers il y en avait des milliers. Elle est une jeune et séduisante cantinière, basque comme Ramuntxo, là est le lien. Après une enfance très difficile, parents guillotinés sous la terreur, elle rejoint l‘armée et sera remarquée par Napoléon qui en fera une analyste dans son deuxième bureau.  Elle a, également, un rapport affectif très fort avec l’Empereur dont elle est la chouchoute et la confidente !

Ce personnage m’a été inspiré par ma tendre amie Dominique dont elle a le caractère et le tempérament. Ceux qui la connaissent la reconnaitront à coup sûr !


Quel message principal souhaitez-vous transmettre à travers ce livre ? 


Que la France éternelle existe et que nous devons en être fiers ! Nous devons reprendre et répandre notre roman national. C’est en retrouvant la fierté de notre identité et de notre culture, françaises toutes deux, que nous pourrons faire face aux menaces !

La France est en danger ! Mais rien n’est perdu ! Bien peu de gens croyaient en Jeanne d’Arc face aux anglais, ni en Napoléon face à l’Europe entière, ni en De Gaulle face aux nazis ! 

C’est se retrouvant, elle-même et fière de l’être, que la France gagnera !


Quels sont vos prochains projets ou publications ?


Il y a au moins un recueil de nouvelles !


Merci Gilles, et à bientôt !

Auteur de l'interview






Retrouvez ce tome α sur le site et bénéficiez d’une dédicace personnalisée de l’auteur sur officierperdus.com 

Tome 5 Officiers Perdus, Aux Ordres de l'Empereur

470 vues1 commentaire

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1 Comment


josette.boussemart
Jan 10

MERCI Gilles , tout est dit .

Merci à notre Bertrand 😇 de nous avoir mis sur votre route ( je ne me permettrai pas ici de vous tutoyer ).

MERCI à vous pour vos chaleureuses dédicaces.

Seule la lecture de CES romans vous permettra de cautionner le “Gilles HUSTAIX un écrivain qui détonne ! “.

J.B

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