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Pépita : cantinière, espionne, l’ange de la Bérézina !

ghustaix64



Pépita est un personnage de fiction ! Il me fallait un lien entre mon ancêtre lieutenant, et l’Empereur, car des jeunes officiers il y en avait des milliers. Elle est une jeune et séduisante cantinière,

basque comme Ramuntxo, là est le lien. Après une enfance très difficile, parents guillotinés sous la terreur, elle rejoint l‘armée et sera remarquée par Napoléon qui en fera une analyste dans son l deuxième bureau.  Elle a, également, un rapport affectif très fort avec l’Empereur dont elle est la chouchoute et la confidente ! Son union avec Ramuntxo lors d’une scène torride à Austerlitz après la victoire, en séduira plus d’un et surement plus d’une !

 

Ce personnage m’a été inspiré par ma tendre amie Dominique dont elle a le caractère et le tempérament. Ceux qui la connaissent la reconnaitront à coup sûr !


Conclusion

 

Nombreux parmi mes lecteurs tomberont amoureux d’elle, d’autres souhaiteront que leur fille lui ressemble.  Quant à mes lectrices, je suis fier d’en compter un bon tiers et c’est l’occasion, pour moi, de les remercier toutes, elles aimeront sans doute, s’identifier à Pépita !

Pourquoi ? Parce qu’elle sait tout faire : l’amour et la guerre. Eternel féminin, elle est femme jusqu’au bout des ongles mais d’un point de vue courage et maitrise de soi, elle peut en remontrer à bien des hommes. Elle est de toutes les batailles, en première ligne, ne se bat pas mais remonte le moral des soldats, tâche essentielle oh combien. Lors de la terrible retraite de Russie elle devient l’Ange de la Bérézina pour la garde impériale dont elle est l’icône vivante !

À bien des égards elle pourrait être une femme des années 80 telle que mon frère d’armes du 13ème Dragon Parachutiste Michel Sardou les a chantées :

Femme des années 80

Mais femme jusqu’au bout des seins

Ayant réussi l’amalgame

De l’autorité et du charme !



Napoléon sur un bâteau


Tα Aux ordres de l’Empereur XIII Semper Fidelis 

Ile d’Elbe 1er septembre 814 Napoléon, Maria Walewska, leur fils Alessandro, Pepita, son fils Luis.


  • Alors comment va mon petit filleul ?

  • Luis, viens dire bonjour à Parrain !

Le bambin est maintenant dans les bras de l’Empereur qui s’assoit. Alessandro les rejoint, l’Empereur les embrasse tour à tour.

  • Ah, les enfants, ne sont-ils pas notre seul objectif dans la vie et simultanément, le plus beau cadeau du ciel ?

  • Sire, au Pays Basque, on dit que c’est la seule façon, pour nous, d’accéder à l’immortalité !

  • Mais dis-moi, Pepita, Luis est bien né le 15 août 1813 ?

  • Oui Sire !

  • Donc, si je ne me trompe pas, vous l’avez fait en Russie !

  • Oui Sire !

  • Mais où ? Quand ?

  • Eh bien Sire, c’est un peu dur à expliquer mais c’est bien lors de la bataille de la Bérézina !

  • Non, pas possible, mais dans quelles circonstances ?

  • Ramuntxo avait passé la journée avec vous à Borissov et il m’a rejointe le soir à la Studianka alors que je dansais devant la garde !

  • Pépita, tu dansais par moins trente degrés !

  • Maria, le temps s‘était adouci un peu, disons moins quinze, et j’étais en tutu du Bolchoï !

  • Non Pépita, quelle classe !

  • Je l’avais trouvé dans ma chambre au Kremlin et je n’ai pas pu m’empêcher de le chiper, alors quand mes amis de la garde m’ont demandé de danser, je me suis dit que c’était la première et la dernière occasion de le porter !

  • Kotku, vous l’avez vue !

  • Non, mais j’en ai beaucoup entendu parler et ils l’appelaient l’ange de la Bérézina ! Mais moi Pépita, j’ai une question : dans cet enfer, glacé en plus, comment avez-vous trouvé la force de faire l’amour ?

  • Moi je croyais dur comme fer que nous allions mourir le lendemain. Dans la garde, ils disaient que la Bérézina serait notre tombeau et ils voulaient que je danse autour de notre tombe ! Mais Ramuntxo m’a convaincue que nous allions combattre la mort et que, si nous l’affrontions de face, elle ne nous prendrait pas et cela s’est passé ainsi ! Cela peut paraître bizarre mais je pense qu’on s’est dit que faire l’amour nous donnerait plus de force pour la combattre, nous voulions être forts comme la mort !

  • Et vous l’avez été !  Bravo à tous les deux !

  • Merci Sire ! Au milieu de tant de morts, mon petit Luis est la preuve que la vie est plus forte que la mort !

  • Au fait, Pépita, pourquoi le prénom Luis ? C’est espagnol, non ?

  • Oui Maria, c’était le prénom d’un cousin de Ramuntxo mort pendant la guerre d’Espagne !

  • Ah l’Espagne, un autre de mes cauchemars et pourtant, Ramuntxo comme Pépita m’avaient prévenu !

  • Kotku, je reviens à la Bérézina, savez-vous ce que le général Clausewitz a dit de vous ?

  • Ce prussien étant un de mes pires ennemis, je redoute de l’entendre !

  • Mais non, il a dit : Napoléon, à la Bérézina, a non seulement sauvé son honneur, mais acquis une nouvelle gloire !

  • Eh bien, Pépita, toi qui y étais, qu’en penses-tu ?

  • Moi Sire, je pense surtout que vous avez fait reculer les limites de la gloire, mais pas qu’à la Bérézina !


Sacre Napoléon et Joséphine Novembre 1804


Tα Aux ordres de l’Empereur II Sacré Sacre ! Fin novembre 1804. Dix ans plus tôt !

  • Un jeune lieutenant du 13ème régiment de Dragons, sa garde personnelle, arrive dans le salon de réception de Joséphine :

    • Mes respects, Princesse, une cantinière qui vous est envoyée par l’Empereur !

    • Oui, lieutenant, merci. Je l’attendais !

    La jeune femme entre, vêtue en uniforme de cantinière d’une jupe rouge à volants à liseré bleu et d’une veste marine fermée par trois rangées de boutons, une centrale et deux en diagonales qui partant des épaules se rejoignent au niveau de la taille. Le col de la veste est doré ainsi que ses poignets comme les boutons. Elle porte son tablier blanc de cantinière par-dessus sa robe à volants.

    Pépita est une jolie brune dont le visage attire l’attention d’une double façon : avec son regard et son sourire ! Deux beaux yeux noirs, des yeux de braise, et un sourire éclatant jusqu’aux oreilles qui exprime une furieuse joie de vivre, une vie qu’elle semble mordre à pleines dents ! Et elle les a belles !

    En conséquence, la jeune femme ne paraît pas du tout intimidée et elle s’adresse à Joséphine, en lui faisant une révérence :

    • Pépita Arramburu, cantinière au service de l’Empereur, à vos ordres Madame, euh Princesse, euh, Majesté, en fait je ne sais pas comment vous appeler !

    Joséphine a du mal à ne pas rire :

    • Eh bien Joséphine, tout simplement, et je vous présente ma fille Hortense.

    • A vos ordres Hortense !

    Hortense hilare, l’embrasse de bon cœur.

    • Bonjour Pépita, ravie de te rencontrer.

    • Pépita, mon mari ne m’a pas dit grand-chose, quel âge avez-vous ?

    • Quinze ans, Joséphine. 

    • Votre fille me tutoie, pourquoi pas vous !

    • Alors dis-moi quelle est ton histoire, Pépita ?

    • Je suis une fille du peuple, mon père était cuisinier et ma mère servante dans une famille noble de Saint-Jean de Luz. La famille aristocrate a été guillotinée en 1794 lors de la Terreur, et tous leurs domestiques aussi ! Orpheline à cinq ans, j’ai été recueillie par Amaxi, ma grand-mère, mais celle-ci est morte l’année dernière, et là ne sachant que faire, je me suis tournée vers l’armée. Le colonel Harispe, un basque comme moi, commandait le régiment de chasseurs basques, et je suis donc allée le voir. J’étais encore une gamine, mais ça s’est bien passé ! Une histoire simple, vous voyez !

    Les deux femmes, Hortense et sa mère sont passées du rire aux larmes en entendant la tragédie ainsi décrite si simplement. Joséphine embrasse Pépita à son tour !

    • Pépita, tu es une héroïne de notre époque et une héroïne martyre !

    • Mais non, Joséphine, car je suis vivante et tant d’entre nous sont morts !

    • Pépita, est-ce que mon mari t’a dit ce que j’attends de toi ?

    • Non pas du tout, j’ai juste eu l’ordre de venir ici et de me mettre à votre service !

    • Bon, Pépita, je te le demande : lors du couronnement, accepterais-tu de tenir ma traîne ?

    • Pardon mais c’est quoi une traîne ?

    • Ma mère portera en plus de sa robe, un long manteau simplement accroché à ses épaules, c’est cela qu’on appelle une traîne car elle se décrocherait si on ne la tenait pas !

    • Moi je suis une fille du peuple et je ne connais pas tous ces usages, Hortense tu es une princesse et vous une altesse impériale, comment voulez-vous que j’y arrive ?

    • Pépita c’est pour cela que l’Empereur et ma mère t’ont choisie, pour qu’une fille du peuple soit avec une princesse. Moi, qui suis une princesse d’Empire, je suis très fière de tenir la traîne de ma mère à tes côtés ! Tu es une fille du peuple, déjà une héroïne et, qui sait, peut-être un jour princesse ?

    • Pépita, ce que ma fille vous dit, c’est que l’Empereur donne sa chance à tous, il vous a choisie pour ce rôle et ma fille et moi, nous vous le demandons également, alors dites-nous oui !

    • Bon oui, mais à condition que vous m’appreniez tout, car moi je ne sais rien de ce monde-là !

    • Je t’apprendrai tout, Pépita, et tu seras à côté de moi !

    • Merci Hortense et comment serais-je habillée : en uniforme comme aujourd’hui ?

    • Non Pépita, comme ma fille et mes deux demoiselles d’honneur en robe Empire dans le même style que la mienne. Ne t’inquiète pas, mes tailleurs t’attendent !

    Eblouie par la majesté de la cathédrale qu’elle voit pour la première fois, Pépita se tient en première ligne à gauche derrière Joséphine, Hortense se tenant à droite, Adélaïde de La Rochefoucauld derrière elle, et Emilie de Beauharnais derrière Pépita, toutes les quatre tenant la traîne et vivant un moment de grande intensité qui, pour la jeune basque, tient plutôt du rêve ! Les quatre jeunes femmes portent des robes blanches identiques à celle de Joséphine mais sans les diamants ! Pépita n’en revient pas de porter une si belle robe, une robe de princesse, elle qui n’a jamais porté que des vêtements simples, et d’autant plus heureuse que cette belle robe blanche Empire, Joséphine la lui a offerte ! Elle pourra la garder, elle la petite basque orpheline, qui a vu ses parents partir pour la guillotine, comment aurait-elle pu imaginer cela ?


Bataille Austerlitz 1805


Tα Aux ordres de l’Empereur III Austerlitz 1 novembre 1805

Devant les troupes et une partie de la musique de la Garde, flûtes et tambourins, une jolie cantinière est en train de danser. En jouant des coudes, Ramuntxo se retrouve au premier rang. Il demande à un voisin : 

  • C’est qui ?

  • Vraiment pas pour toi, bleusaille ! C’est Pépita, la chouchoute de l’Empereur !

  • La favorite ?

  • Ça non ! L’Empereur est fou de Joséphine, tout le monde le sait, et puis il a trente-six ans, il n’aime pas les gamines et elle a à peine seize ans Pépita ! Mais c’est sa chouchoute, elle le fait rire ! Mais oublie-la, ça vaut mieux ! 

Pépita est une jolie brune dont le visage attire l’attention d’une double façon avec son regard et son sourire ! Deux beaux yeux noirs, des yeux de braise, et un sourire éclatant jusqu’aux oreilles qui expriment une furieuse joie de vivre, une vie qu’elle semble mordre à pleines dents ! Et elle les a belles !

Elle est vêtue en uniforme d’une jupe rouge à volants à liseré bleu et d’une veste marine. Le col de la veste est doré ainsi que ses poignets comme les boutons. Elle porte son tablier blanc de cantinière par-dessus sa robe à volants. Ses cheveux noirs bouclés sont relevés par un bandeau qu’elle a préféré au chapeau rond pour danser.

Sourire éclatant et regard délicieusement canaille, Pépita est très attirante. Son corps est tout entier fait pour l’amour, ses seins gonflent la veste d’uniforme, sa cambrure laisse deviner ses fesses et quand elle tournoie dans sa robe à volants, ses belles jambes musclées apparaissent.

Elle fait un signe aux musiciens et lève ses deux bras en exécutant des pas de danse en avant en arrière, les croisant et décroisant et en tournant sur elle-même !

  • Kaxu, c’est le fandango ! Pépita est basque !

  • Si tu le dis …

  • Je suis basque, alors je sais !

Ramuntxo hésite. Il a furieusement envie de danser avec cette payse, belle à mourir ! Mais il n’est qu’un simple élève officier et elle est la chouchoute de l’Empereur ! Il songe à ce que lui avait dit le grognard : il pouvait mourir demain au cours de la bataille, alors autant danser avant !

Il se précipite devant Pépita, levant ses deux bras et dansant le fandango devant elle à Austerlitz, comme s’il avait été sur la place de son village, un jour de fête.

Pépita, d’abord surprise, lui décoche ensuite un sourire merveilleux qu’il lui rend. Le temps s’arrête sur un fandango à Austerlitz !



naufrage bérézina 1812


Tα Aux ordres de l’Empereur XII La retraite : un naufrage 

Bérézina 25 novembre 1812 T=-30°

Pépita n’a pas le moral. Non seulement elle a appris qu’à cause des troupes russes, il ne serait pas possible de passer ce soir, mais encore l’état de son amie Louisette s’est aggravé. Elle souffre d’une pneumonie qu’elle a attrapée en soignant les nombreux soldats qui en souffraient et il n’y a plus de médicaments pour la soigner ! Elle a été isolée dans l’infirmerie de campagne de l’Empereur, la seule à fonctionner encore et Pépita va à son chevet tous les jours. Elle sait qu’elle n’a pas le droit de se plaindre même si elle en vient à perdre Louisette. Des morts, il y en a eu tellement, des centaines de milliers dont beaucoup d’innocents ! Alors pourquoi pleurer une infirmière ? Pourtant elle pleure ! Pourquoi elle et pas moi ? Elle a le syndrome du survivant. Comment et de quel droit vais-je survivre à tous ces morts ?

En revenant vers la maison de Studianka où elle loge, un étage au-dessus de l’empereur dans les combles, c’est pourtant un luxe, elle traverse un bivouac de la garde impériale où elle a de nombreux amis. Elle ne tarde pas à être interpellée :

  • Eh, Pépita, tu ne danserais pas pour nous ce soir ?

  • Sur quelle musique ?

  • Moi j’ai toujours mon harmonica etmj’en connais un qui a un violon !

  • Pourquoi danser ce soir ?

  • Beaucoup disent que la Bérézina sera notre tombeau, cela serait marrant de danser autour d’une tombe !

  • L’Empereur dit qu’on va s’en sortir et qu’on la traversera demain !

  • Ouais comme il avait dit qu’on aurait une victoire décisive, dès le mois d'Août, à moins de trois cents kilomètres de la Pologne ! Alors, ce soir, on danse ? 

  • On danse !



Pépita danse en ballerine


Elle a pris sa décision sur le champ et la regrette déjà à cause de tous ces morts qu’on doit pleurer, pas de quoi célébrer ! Mais d’un autre côté, combattre cette ambiance de mort, il leur faut lutter contre ! Et danser maintenant, alors qu’on pourrait mourir demain, cela a de la gueule, cela lui plait !

Pépita descend de sa chambre et sourit déjà davantage, rien qu’à l’idée de l’effet qu’elle va avoir ainsi vêtue. En effet elle s’est habillée du tutu découvert dans sa chambre du Kremlin, qu’elle n’a pu s’empêcher de chaparder comme prise de guerre ! En dessous, elle porte un justaucorps collant blanc qui la moule des pieds à la tête lui évitant d’avoir trop froid. Elle a les chaussons de danseuse aux pieds et le diadème sur la tête ! Elle ne regrette vraiment que les chaussons, peu pratiques par un tel climat !


Elle arrive au bivouac de la garde où elle est acclamée par tous les grognards !

  • Mes amis, voici la danseuse préférée de la garde impériale et de l’Empereur, la très belle, la sublime, Pépita !

  • Bravo !

  • Hourra !

  • Vous vous êtes mis aux rites cosaques !

Elle a dit cela en rigolant, et eux rient aussi de bon cœur, elle est heureuse, l’essentiel de sa mission est déjà accompli, elle s’approche des musiciens qui sont trois car outre, l’harmonica et le violon promis il y a un accordéon. 

  • Alors, Maestro, que me proposez-vous ?

  • Fanchon, le rigodon, la route de Dijon, l’oignon ?

  • On est très loin du Bolchoï ! Va pour Fanchon !

Les grognards redoublent d’applaudissements et de rires et tous entonnent : 

Amis, il faut faire une pause

J'aperçois l'ombre d'un bouchon

Buvons à l'aimable Fanchon

Chantons pour elle quelque chose

… Ah que son entretien est doux

Qu'il a de mérite et de gloire

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Oui comme nous ! oui comme nous !


Pépita habillée en tutu blanc et collants blancs danse pour les grognards de la garde. Dans cette ambiance de mort qui règne depuis un mois, le moment est irréel et Pépita, avec ses pas croisés et entrechats, est chimérique. Un des grognards se lève :


  • Pépita tu es un ange qui est tombé du ciel, venu nous secourir ! Tu es l’ange de la Bérézina !


Tous les grognards reprennent :

  • L’ange de la Bérézina ! Hourra ! Vive l’ange de la Bérézina !

Pépita est émue, elle ne sait pas quoi leur dire, elle n’est pas un ange et soudain une évidence : 


  • Pour l’Empereur ?

  • Vive l’Empereur !


Tous reprennent de plus belle :

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous !




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Livre Tome 5 Officiers Perdus aux ordres de l'Empereur

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Officiers Perdus tome 1 la chute de l'Empire





Officiers Perdus Tome 2 Rebond en patagonie




Officiers Perdus Tome 3 L'heure de la relève 1/2




Officiers Perdus Tome 4 L'heure de la relève 2/2

 
 
 

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